Le Soja contre le cholestérol

Publié le par kamer pharma

Les autorités américaines ont analysé un nombre suffisant d’études soja-fruit.jpgpour être convaincues que, lorsque des personnes au taux élevé de cholestérol remplacent tout ou partie des protéines animales de leur régime par des protéines de soja, leur taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol (le mauvais cholestérol) diminue de manière significative. On ne sait pas encore exactement comment les protéines de soja produisent cet effet; des chercheurs ont proposé plusieurs hypothèses. Il pourrait s’agir d’une augmentation de la sécrétion d’acide biliaire, qui a pour effet d’éliminer le cholestérol du sang. Il a été suggéré également que les protéines de soja stimuleraient le foie de manière à ce qu’il élimine le LDL- cholestérol du sang, ou que les isoflavones du soja agiraient soit comme antioxydant, soit en favorisant la dilatation des vaisseaux, diminuant ainsi le dommage dû au LDL-cholestérol et à son accumulation sur les parois artérielles. Quelle que soit la bonne théorie, les isoflavones ne se contentent pas de protéger le cœur. Considérées par certains spécialistes comme l’arme secrète du soja, les isoflavones, comme les ligans que l’on trouve dans cette légumineuse, sont connues pour leurs structures similaires à celles des hormones œstrogènes. Au cours des années de fertilité de la femme, l’un des facteurs de risque du cancer du sein et d’autres cancers dépendants des hormones, comme le cancer des ovaires et de l’endomètre, semble être une surexposition aux œstrogènes humains. Capables de s’accrocher à ce qu’on appelle les récepteurs bêta-oestrogéniques des cellules du sein, des ovaires et de l’endomètre, de grandes quantités d’œstrogènes peuvent provoquer une division et une reproduction cellulaires incontrôlées: processus que l’on appelle cancer. L’aspect positif des œstrogènes végétaux du soja réside en ce qu’ils présentent une forme et une structure similaires à celles des œstrogènes humains ; ils peuvent donc s’adapter aux récepteurs bêta-ostrogéniques. Mais comme ils sont beaucoup plus faibles que les œstrogènes, ils semblent capables de diminuer le risque de déclenchement du processus de division cellulaire. Les avantages du soja ne s’arrêtent pas là. Chez les femmes en période de pré ménopause, les œstrogènes végétaux présents dans le soja semblent freiner les effets des œstrogènes humains. Chez les femmes post ménopausées, toute action ostrogénique, même faible, peut favoriser la diminution des effets de la ménopause, à court terme comme à long terme. Des études ont révélé que l’administration de 40 g supplémentaires de protéines de soja par jour augmente le contenu minéral osseux de certaines vertèbres, tout en diminuant la sévérité des symptômes de la ménopause, telles les bouffées de chaleur.

Publié dans PLANTES ET NATURE

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